Ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne
Les IESSA, ingénieurs électroniciens des systèmes de la sécurité aérienne installent, contrôlent, et assurent également la maintenance des systèmes de la sécurité aérienne. Très demandés par les temps qui courent, ces passionnés de nouvelles technologies ont de lourdes responsabilités sur les épaules…
Les IESSA fournissent au contrôle aérien ou directement aux usagers, des services dits de supports :
Communication sol-bord, communication sol-sol, aides de navigation, surveillance air et surveillance sol, traitement des plans de vol, assistance tactique et aussi aide à la décision en cas d’incident lié à la sécurité.
Pour mener à bien leur mission, les IESSA disposent donc de toute une panoplie d’instruments et de systèmes : radio, téléphone, radars, moyens de visualisation, systèmes de traitement radar, systèmes de traitement de plans de vol… Ils en assurent l’installation, le paramétrage, l’intégration, la maintenance et le suivi en temps réel.
Selon le cas, les ingénieurs de la sécurité aérienne se spécialisent et sont responsables d’un type d’installation ou d’une gamme de matériel.
Leur activité implique également des contacts permanents avec les contrôleurs aériens et les différents services de la plateforme aéroportuaire.
Bac + 5
Niveau d'études10.000 MAD
Rémunération3 ans
ExpérienceMissions principales
- Assurer la sécurité
L’ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne (IESSA) gère l’installation, l’entretien et le développement des équipements radioélectriques et électroniques aéroportuaires. De nombreux appareils électroniques et informatiques sont utilisés par les aiguilleurs du ciel, pour guider les avions afin qu’ils puissent décoller, voler et atterrir en sécurité, par tous les temps. Les enjeux sont donc essentiels. À l’IESSA de garantir la bonne marche de toutes ces installations.
- Fournir des services
Cet ingénieur fournit (au contrôle aérien ou aux usagers de l’espace aérien) des services support : moyens de communication entre la tour et les avions, aides de navigation, surveillance air et sol, traitement des plans de vol, diffusion d’information générale et aéronautique, enregistrement, aides à la décision… Pour cela, il assure l’installation, le paramétrage, l’intégration, la validation, la maintenance et le suivi en temps réel des systèmes techniques afférents (radio, téléphone, radars, moyens de visualisation, plan de vol).
- Développer de nouvelles technologies
Il conçoit aussi du matériel et des composants électroniques innovants, pour améliorer la sécurité de la circulation aérienne. Il met au point des solutions techniques répondant à un cahier des charges précis, largement dicté et contraint par des standards européens.
Compétences techniques
- Des qualités personnelles
L’ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne doit avoir une grande capacité de concentration pour assurer la continuité des liaisons électroniques avec les avions, ainsi qu’entre la tour de contrôle et les services techniques. Il n’a donc pas le droit à l’erreur. Sang-froid, rigueur et sens de l’organisation sont nécessaires pour maîtriser des procédures d’urgence. Par exemple, lorsqu’il y a une panne des systèmes informatiques qui peut provoquer un accident d’avions.
- Des connaissances très techniques
Un bon niveau en ingénierie de maintenance dans l’électronique, l’informatique et les réseaux de communication est requis. Lorsqu’il s’oriente vers la recherche, il développe de nouveaux produits. Grâce à la CAO (conception assistée par ordinateur), il définit, par exemple, des équipements électroniques plus performants. Il effectue des simulations destinées à vérifier que toutes les fonctions sont bien remplies, puis il réalise un prototype. Il teste celui-ci avant de l’intégrer aux équipements de sécurité.
- Anglais obligatoire
L’ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne parle obligatoirement l’anglais, langue de travail dans les tours de contrôle.
Qualités personnelles
- Maîtrise technologique
- Rigueur scientifique développée
- Sang-froid, calme
- Sens de l’organisation et de la méthode
- Goût du travail en équipe
Type de formation
Le métier est accessible à bac + 5, une fois le diplôme d’ingénieur de l’AIAC (Académie Internationale Mohammed VI de l’Aviation Civile) validé. L’entrée dans cette école se fait sur concours après un bac + 2 scientifique : DUT GEII, BTS électronique, classe préparatoire scientifique (math spé), etc.