La crise pandémique Covid-19 a impacté le marché du travail. Les experts du domaine, cherchent aujourd’hui des solutions d’évolution et réglementaires, pour pouvoir enfin, observer une remontée digne de ce nom qui répond aux nouvelles technologies et aux attentes sociétales, ainsi qu’aux besoins économiques et à la valorisation des compétences.
Dans cet article, nous allons évoquer les grandes tendances du marché du travail pour l’année 2022.
- Les métiers du numérique dominent en force
Les métiers du numérique et de l’information dominent largement les opportunités pour le recrutement et l’emploi. Ceci étant dit, c’est également dans le numérique que l’on peut observer les plus grandes disparités en ce qui concerne les compétences demandées, le risque d’automatisation et dévolution.
Ce qu’il faut également souligner, c’est que les métiers qui demandent une haute qualification, dont le développement informatique, l’analyse des données, la cybersécurité et l’ingénierie des systèmes d’information (SI), vont réunir les besoins cruciaux dans le cadre du recrutement.
- La remontée des métiers industriels
Parmi les tendances du marché du travail pour cette année, nous observons la remontée des métiers industriels, c’est-à-dire, le recrutement de plus de techniciens en maintenance et en électricité industrielles, les technico-commerciaux, les managers en production, les ingénieurs qualité, les contrôleurs de gestions, les spécialistes logistiques, et autres.
- Marketing et communication : les métiers indispensables
Les domaines du marketing et de la communication proposent le plus d’offres d’apprentissage. Il faut également noter que ces offres ressemblent fortement à celles proposées aux cadres débutants, car les compétences opérationnelles demandées dans les offres en apprentissage dans les domaines cités ci-haut, présentent un fort risque d’automatisation et nécessitent relativement peu de qualification.
Lorsqu’on analyse ce type d’offres, en y entrevoit un côté négatif dans l’utilisation de cette formule. Il est à noter que les employeurs dans le contexte actuel ne cherchent pas forcément à transformer les contrats d’apprentissage en CDI, à l’exception des candidats chez lesquels, ils observent des atouts immédiats.
- Le rôle clé des métiers des ressources humaines
L’impact de la crise épidémiologique sur l’économie a fait fortement augmenter la demande dans le domaine des métiers RH. On peut notamment citer les métiers de l’administration et de la gestion, de l’accompagnement et du développement, ainsi que les métiers du recrutement – qui ont été boostés suite à la reprise du marché en 2021.
A l’heure actuelle, les défis économiques et sanitaires restent toujours présents, et les effets négatifs de la crise planent toujours sur les entreprises. A ce titre, les profils RH de toutes les spécialisations seront demandés, plus particulièrement les plus expérimentés.
- Les métiers de l'énergie et du développement durable désormais prioritaires
Désormais, les enjeux de la responsabilité sociale, sociétale, de l’écologie, du climat et plus généralement du développement durable, ont une influence directe sur les offres d’emploi et l’évolution de la demande des cadres. A ce titre, les besoins de métiers verts concentrent l’attention sur les métiers d’ingénierie, gestion de projet, ainsi que les secteurs des énergies renouvelables, des risques industriels et de la maintenance.
Il faut noter également le développement des métiers liés à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), ainsi que ceux de l’Investissement Socialement Responsable (ISR).
Les missions proposées dans le cadre de ce domaine font preuve de diversité, confirmant la thèse de l’intégration progressive des notions de développement durable au sein d’un grand nombre d’organisations, y compris dans le secteur financier.